Bien sûr, l’exercice gouvernemental était non seulement difficile, mais également périlleux…

Les « on a pas (plus) de pétrole, mais des idées » éculées.
Les « ça ira mieux demain » par construction souffraient d’un démenti visuel immédiat !
Total n’économisait pas son énergie, et son énergique patron essayait « par fatigue », dit-il, d’expliquer le montant de son salaire en twittant.

Tout était donc réuni pour faciliter les tâches _ dans tous les sens du terme _ du porte-parole Olivier Véran, déjà surentraîné par son discours mémorable sur les masques inutiles, et par Agnès Panier-Runnacher, ministre de la Transition Énergétique, sans transition ni énergie, mais ayant fait le plein… de dénis.

« Circulez, il n’y a rien à voir » _ comme si c’était possible, à la vue « en même temps » de cette photo !

Circulez… dont un substantif pouvait être, en l’occasion, « circulaire », tant leurs communications respectives ressemblaient à la lecture d’une circulaire, sans doute rédigée par des soldats russes francophones ayant déserté la guerre ukrainienne pour servir  la bonne et vieille langue de bois bureaucratique, d’ailleurs analogue à celle du camp d’en face proposée par le Kamarade Martinez, lui-même ayant perdu le contrôle de ses propres troupes !

La réalité, tout simplement, est pathétique. Car l’adage « quand les événements vous dépassent, feignons d’en être les organisateurs » (ou là, en l’occurrence, feignons de la contrôler) ne fonctionne plus.
N’est pas Clémenceau qui veut !

Dire « on ne sait pas quand cela va s’arrêter » mais voilà ce que nous faisons concrètement ?
« N’est pas Mendes qui veut !  »