« Les vacances apprenantes ont pour objectif de répondre aux besoins d’expériences collectives, de partage et de remobilisation des savoirs après la période de confinement qu’a connue notre pays (…) ».
Voilà une définition précise et ambitieuse du Ministre de l’Éducation Nationale, l’été dernier, sur le site du Ministère.

Mais, bon sang, pourquoi n’en a-t-il pas parlé à Olivier Véran pour les lits de réanimation qui sont, aux dires mêmes du Président Macron, très en-deçà des besoins ? Bientôt 7 000, puis 10 000… Pourquoi pas avant ce troisième confinement ? En même temps, Olivier a-t-il bien pensé aux équipes de réanimation formées pour chaque lit ?

Et pourquoi Jean Michel Blanquer ne s’est-il pas imposé les mêmes vacances apprenantes sur les solutions numériques des cours à distance ? La faute aux Russes déjà ? Avait-il la tête ailleurs cet été ?

Procrastination : Non, des élèves brillants, souvent félicités par le professeur principal !

Pas exemplaire : Non, l’un se fait piquer devant les caméras avec une dose d’Astra Zeneca et l’autre partage le cours de gymnastique avec toute une classe dans un préau !

Flemmard : Olivier dort dans son bureau et Jean-Michel n’a jamais voulu fermer les écoles. Le JDD et Paris-Match en témoignent.

Jouant à fond leur rôle : Là, c’est vrai, c’est un peu à front renversé, quand le Ministre de la Santé demande la fermeture des écoles et des vacances précoces et le Ministre de l’Éducation décerne un diplôme d’épidémiologiste en chef au Président de la République ?

Vacances apprenantes et pouvoir apprenant : voilà ce qui aurait pu être le vrai défi des _déjà !_ deux premiers confinements pour certains. Après la troisième voie et le troisième confinement, attention à ce que les français s’interrogent moins sur la pertinence des vacances apprenantes pour se poser très vite la question des vacances du pouvoir ?